Page:Vaucaire - Arc-en-ciel, 1885.djvu/13

Cette page a été validée par deux contributeurs.

M’emplissant l’odorat de parfums et mimant
Quelque bouffonnerie étrange, improvisée !
Des instruments jouaient, graves, à l’unisson
Une extraordinaire et bruyante chanson.
Ô sainte Illusion, verte chinoiserie,
Car les arbres étaient d’un vert artificiel,
Ainsi les eaux, ainsi les gens, ainsi le ciel.
· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ·
Rêveur, annihilé, presque immatériel,
J’ai composé pendant la nuit une féerie.