Page:Vasari - Vies des peintres - t5 t6, 1841.djvu/755

Cette page a été validée par deux contributeurs.

-autel de la cathédrale. Pour madame Marguerite d’Autriche, duchesse de Parme, il représenta la ville de Parme agenouillée devant le prince Don Alexandre couvert de ses armes et tenant une épée appuyée sur un globe.

Ieronimo peignit la Descente du Saint-Esprit sur les Apôtres dans une chapelle de la Steccata de Parme, et six Sibylles, deux coloriées et quatre en clair-obscur, sur un arc semblable à celui que son cousin Francesco avait décoré. Dans une niche située vis-à-vis de cet arc, il commença mais n’acheva pas entièrement la Nativité du Christ et l’Adoration des Bergers. À la Chartreuse, hors de Parme, il laissa, sur le maître-autel, l’Adoration des Mages ; à San-Piero de Pavie, abbaye des moines de saint Bernard, un tableau, et, dans la cathédrale de Mantoue, un autre tableau que lui avait commandé le cardinal Gonzaga. À San-Giovanni de la meme ville, il figura les Apôtres environnant le Christ qui semble dire de saint Jean : Sic eum volo manere, etc. Autour de cette composition sont six grands tableaux qui renferment les miracles de saint Jean l’Évangéliste. On admire une Conversion de saint Paul du même auteur dans l’église des Observantins, et une Adoration des Bergers avec un Chœur d’Anges sur le maître-autel de San-Benedetto, à Pollirone, village situé à douze milles de Mantoue. En outre, Ieronimo a fait, mais j’ignore à quelle époque, cinq Amours, l’un desquels dort profondément tandis que les autres lui enlèvent son arc, ses flèches et sa torche. Ce tableau appartient au seigneur duc Oc-