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ANDREA.

connue de Bonanno. L’Italien Aristotele, qui a laissé son nom au bas de son œuvre, dans une inscription latine, serait-il aussi l’auteur de celles-là, et serait-il aussi Pisan ? Nous n’en pouvons rien savoir. Mais ce qui est bien certain, c’est que les gens de Pise voyageaient au loin.

NOTES.

(1) Ces sculptures de San-Paolo et d’Ognissanti sont détruites, mais la porte latérale de la cathédrale de Pise, gravée dans le Theatr. Basil. pis. du chanoine Martini, suffit pour donner une idée de la sculpture avant Cimabue.

(2) La statue de Boniface VIII fut transportée l’an 1586 dans le jardin Riccardi, à Gualfonda. On la trouve gravée sur bois dans l’histoire de Domenico Manni.

(3) Gio. Villani, lib. 9, cap. 75, dit que les murailles de la ville furent achevées l’an 1316.

(4) Selon le Baldinucci, dec. III, sec. 2, pag. 32, cette porte fut commencée en 1331, et achevée en 1339. Le Cinelli, dans ses Bellezze di Firenze, dit qu’on y lisait cette inscription : Andreas Ugolini de Pisis me fecit, MCCCXXX. Leopoldo del Migliore, dans sa Firenze illustrata, imprimée sept ans plus tard, prétend qu’on doit lire : Andreas Ugolini Niai de Pisis me fecit, ann. MCCCXXX.

(5) Messer Cino fut un poëte célèbre dans son temps. Ses poésies ont été recueillies et imprimées à Florence, l’an 1559.