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Vengeance des femmes contre les hommes, satyre nouvelle contre les petits-maîtres1 et les vieillards amoureux.
Sur l’imprimé à Paris, et se vend à Rouen, chez Laurent Besongne, tenant sa boutique sous la galerie du Palais.
M. DCCIV.
Avec permission.
In-8.

Non, ne m’en parle plus : quoi que tu puisses dire,
Corinne, je rendrai satyre pour satyre2.
À mon juste depit tu t’opposes en vain.
Dejà, pour me venger, j’ai la plume à la main.


1. Cette expression, qui avoit d’abord servi à désigner les jeunes gens de la noblesse qui s’étoient jetés dans la Fronde et qui vouloient faire les maîtres, en haine de Mazarin, ne se prenoit plus, à la fin du XVIIe siècle, que dans le sens qu’elle a gardé depuis. On entendoit par petit-maître ce que nous appelons aujourd’hui un fashionable, un dandy, un lion. Nous connoissons une comédie en un acte, en prose, publiée en 1696, Orléans, Jacob, sous le titre de : les Petits-Maîtres d’été.

2. Il s’agit d’une satire contre les modes des femmes, dont celle-ci est la contre-partie, mais que nous n’avons pas encore pu retrouver.