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de la cour, d’un certain François, demandeur en requeste, tendant aux fins que soient faictes deffenses à tous les estrangers6 de ne labourer les jardins des dictes dames, ny semer de leurs graines, veu les parties naturelles des François, avec l’arrest des dictes dames par lequel il est dict que les parties produiront leurs pièces par devant elles, pour icelles veues, visitées et meurement considérées, faire droict ainsi que de raison.

Remonstrance faicte à la royne par madame d’Ancre sur le peu d’utilité qu’il y a d’employer les petits engins aux grandes et profondes affaires, tendant à ce que Bassompierre ne soit admis à ceux7 du cabinet.

L’usage des casaques à deux envers8 avec leurs utilitez et manière de s’en servir, composé et imprimé aux despens de M. le duc de Vandosme, desdié à la royne.

La façon de prendre la place par derrière, de M. de


6. Les Italiens de la suite du marquis d’Ancre, Coglioni di mila franchi. V. notre t. 4, p. 25.

7. C’est-à-dire aux affaires. C’étoit alors un mot masculin. V. notre t. 1, p. 133, note.

8. La casaque étoit aux couleurs, à la livrée du parti qu’on suivoit, mais faite de telle sorte que, si, après la défaite du parti, il devenoit dangereux de la porter, l’on pouvoit la retourner sans qu’il parût qu’elle fût à l’envers. M. de Vendôme, l’un des esprits les plus changeants de ce temps-là, tantôt pour la reine, tantôt pour les princes, avoit une casaque de cette espèce. « Il falloit, dit Le Laboureur, vaincre ou mourir, ou bien devestir cette casaque, ce qui arrivoit assez souvent, ou pour arrester les fâcheuses suites d’un évenement sinistre, ou bien cela se faisoit pour éviter la honte et l’infamie d’une lasche action ; ce qui pour-