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medecin que je le prie de venir jusques icy, voir ma femme qui est bien malade.

Perrette au Medecin.

Bonjour, Monsieur ; M. Bourgeois m’a envoyée par devers vous pour vous prier de venir un peu voir madame, qui est grandement malade.

Le Medecin.

Allez, allez, m’amie, je m’y envois tout à cette heure ; j’y seray aussi tost que vous.

Le Mary.

Monsieur, je vous ay envoyé querir pour voir nostre femme qui est toute desbauchée.

Le Medecin.

Il faut la voir, il faut la voir. Bon jour, Madame ; eh bien, comment vous trouvez-vous ?

La Bourgeoise malade.

Monsieur, je me trouve grandement mal, j’ay de si grandes douleurs que ne sçaurois durer.

Le Medecin.

Hon ! Que je taste un peu vostre poux ? Elle a de la fiebvre. N’a-t’elle rien pris aujourd’huy ?

Le Mary.

Vous m’excuserez, Monsieur : nous luy avons fait prendre un bouillon à toute force.

Le Medecin.

Ah ! ah ! ah ! falloit pas, falloit pas. Que je voie