parodies pour les bons pîtres, et les femmes sauvages et autres, me regardaient du coin de l’œil et enviaient le bonheur de Rosita !
Elle, fière de moi, me couvrait de caresses.
« Comme tu es savant ! » me disait-elle en grimpant jusqu’à mon colback.
Je me faisais tout petit et l’embrassais.
Elle devint enceinte à ce moment. Ce fut une grande joie dans la baraque. Nous étions presque riches déjà ; l’avenir s’ouvrait tout heureux devant nous !
« Pour peu qu’ils aient un monstre, disaient les voisins, leur affaire est faite. Qu’elle aille à Beaucaire. l’entre-sort y est beau cette année ! si elle pouvait se graver l’enfant-poisson ! »
Dieu merci, elle ne se grava ni celui-là ni d’autres, et elle mit au monde une petite fille jolie comme un amour et droite comme un I, qui fut baptisée bel et bien, qu’on appela Rosita à l’église et dans la baraque Violette, c’est-à-dire qui fleurit à l’ombre. Je vous dirai plus tard ce qu’elle est devenue.
Le géant passa la main sur son front, comme pour chasser un souvenir douloureux, et continua :
« Nous fîmes ainsi tout l’est de la France, nous allâmes en Belgique et en Hollande où mon succès fut grand : Rosita avait laissé reposer son essieu, et, en costume de ville se tenait à la porte pour aboyer, c’est-à-dire appeler la foule, amorcer le trepp.
Elle aboyait comme une chienne anglaise et répé-