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DEUX AUTRES



LE NEZ D’UN SAINT
UN PENDU



Je ne veux pas ajouter à ces souvenirs sur Gustave Planche des articles nécrologiques sur les morts littéraires qui depuis quelques années ont été rejoindre au cimetière leurs parrains célèbres, Jules Viard, Armand Le Bailly, etc., etc. Ils ont eu, ceux-là, leur oraison funèbre, et les journaux se sont apitoyés sur leur douloureuse agonie.

Après tout, c’est une récompense que cette publication posthume, et l’on sait quels furent les efforts des victimes. On peut apprécier l’horreur de leur vie sinistre.

Mais combien j’en sais qui n’ont eu que le bout d’article classique et maigre dans la petite feuille du pays natal, et dont pourtant le courage fut grand, dont la misère fut honorable et terrible, amusante, singulière, tragique. Ils n’étaient connus que de