Page:Vallès - Le Bachelier.djvu/174

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Mais pendant qu’on hurle et qu’on se bat, la fièvre me tient, je vois mon but à travers la fumée des pipes et le sang des blessures.

Le lendemain, j’ai les côtes brisées, j’ai aussi l’âme malade ; mais le silence de la maison, le froid glacial des visages me font plus peur encore ; et le soir je retourne avec joie piquer ma tête et noyer mon cœur dans cette fange.