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LETTRE TRENTE-CINQUIÈME


moisson est faite. Il lui reste amplement de quoi glaner ; qu’il glane donc, je ne m’y oppose pas.

Quant à ton oncle, le bienheureux trait d’union auquel je dois la réelle, l’entière possession de Jeanne, toujours prêt au premier appel, toujours ferme, ne connaissant ni défaillance, ni repos, il pourrait, certes, à bon droit, s’enorgueillir de ses brillantes prouesses ; eh bien ! non, je t’assure, il n’en est pas plus fier pour cela.

Adieu, ma bonne petite Adèle, et encore bien des fois merci !

Albertine.