Et la chanson « Au quart ! Bâbord ! », où le héros est grimpé à la pomme du mât, ou quelque part très haut dans ces environs :
Oh ! qui dira sa Joie immense
Quand, le vaisseau roulant sur l’écume,
Il sent ses paupières lourdes de sommeil,
« Au quart ! Bâbord !… Oh ! oh ! »
Et cette réplique invariable était braillée par quelque jeune gars :
Bercé par l’abime
Je dors en paix !
D’autres chansons très en vogue portaient dés titres suggestifs : « la Tempête », « l’Oiseau de mer », « le Rêve du mousse », « les Pleurs du prisonnier du Pirate », « Loin du pays, sur l’océan furieux », etc… etc… la liste n’en finirait plus. — Dans chaque ferme, tout le monde vivait en pleins dangers de l’océan… en imagination. Ah ! le bon temps.
Mais tout cela est loin. Il n’en reste plus trace. Le cuirassé, avec son aspect peu sentimental et le positivisme de sa mission, a banni la romance de la marine de guerre ; le steamer pratique en a fait autant pour la manne de commerce. Les dangers