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en voyant ce qui allait lui arriver, il l’aurait bien vite ôtée pour s’asseoir dessus, et, dans ce cas, ses poumons ne pouvaient plus l’étouffer ! Non, vraiment, je ne saisis pas l’enchaînement de cette histoire.

Paracelse toutefois revient à la charge : « J’ai vu, de mes yeux vu, dit-il, un certain plâtre capable d’aspirer assez d’eau pour en remplir une citerne. Et par ces « matières aspirantes » les branches peuvent être arrachées des arbres, et, chose encore plus surprenante, une vache peut monter dans les airs. »

Aujourd’hui, Paracelse est mort !!!

Dans le bon vieux temps, on aimait assez mêler une pointe de mystère aux remèdes ; et les médecins de l’époque, à l’instar des charlatans de nos tribus indiennes, s’y prêtaient de leur mieux.

Je cite, à l’appui, quelques définitions :

« Arcane. — Sorte de remède dont le mode de préparation et la remarquable efficacité sont tenus soigneusement cachés, pour en rehausser la valeur. Les chimistes entendent généralement par là une chose mystérieuse, immatérielle, impérissable, que l’homme ne peut apprécier que par l’expérience ; la vertu de chaque chose en effet est mille fois plus efficace que la chose elle-même. »