Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/84

Cette page a été validée par deux contributeurs.
74
gómez arias.

ment le valet ; mais veuillez vous souvenir que, dès le commencement de cette aventure, depuis le premier moment où vous versâtes votre doux poison dans le cœur de cette innocente fille, je m’opposai de toutes mes forces à une telle conduite : quelque chose me disait qu’elle n’aurait que les plus fâcheux résultats : le temps montrera qu’il faut quelquefois croire aux prédictions. Veuillez vous rappeler, Señor, combien de fois je vous ai fait des remontrances sur cette triste affaire.

— Je m’en souviens, Roque, et je pense que vous devez vous souvenir aussi de ce que votre éloquence vous valut.

— Oh ! Señor, ces faveurs sont si profondément gravées dans ma mémoire, qu’il serait difficile de les en effacer.

— Eh bien ! continua Gómez Arias,