Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/79

Cette page a été validée par deux contributeurs.
69
gómez arias.

sommes-nous donc là enfin ? Vous avez donc découvert dans votre belle fiancée quelque défaut que vous ignoriez ? Mieux vaut avant qu’après la cérémonie. Mais ce serait un véritable malheur que de déranger la fête après les magnifiques préparatifs qui ont été faits pour la célébrer avec toute la pompe qu’elle mérite. Que le Ciel nous bénisse ! Nous ferions là une belle affaire ! Mais n’importe ! après tout, peut-être est-ce pour le mieux.

— As-tu bientôt fini, Roque ? Au nom de Satanas[1], qui est-ce qui pourrait écouter avec patience ton bavardage sans fin ? Ce n’est pas par goût que je veux retarder la célébration du mariage, mais parceque j’y suis forcé par de malheureuses circonstances.

— Que dites-vous, mon cher maître ? Certes il n’est rien arrivé.

  1. Satan