Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 2, 1829.djvu/234

Cette page a été validée par deux contributeurs.
224
gómez arias.

annonçait une arrière-pensée, elle ajouta : — Oui, il vaut mieux je ne le voie plus !

Elle quitta aussitôt l’allée pour rentrer dans son appartement, car elle était poussée à suivre les conseils de Roque par ce sentiment si profondément enraciné dans le cœur des femmes, le désir de connaître à fond la perfidie de son amant. Les plus grands malheurs ne l’effrayaient pas : car, hélas ! que peut craindre une femme trahie, lorsqu’elle demande justice à l’homme pour lequel elle a tout sacrifié ! Est-ce la mort ? Ah ! c’est au contraire sa seule espérance et son unique consolation !

fin du tome deuxième