Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 2, 1829.djvu/220

Cette page a été validée par deux contributeurs.
210
gómez arias.

prit Theodora, pourquoi trembles-tu ? quel mystère y a-t-il ?

El Cielo, San Pedro y San Pablo me valgan ! s’écria Roque faisant encore une fois le signe de la croix.

— Oh ! lui dit Theodora joignant les mains d’un air suppliant, ne me fais pas souffrir ainsi par ton silence ; parle.

— Grand Dieu ! Madame, comment êtes-vous venue ici ?

— Hélas ! le récit de tout ce que j’ai souffert serait trop long ; parle-moi plutôt d’une chose bien plus intéressante pour mon cœur. Oh ! ajouta-t-elle avec émotion, raconte-moi toutes les circonstances de cet horrible évènement qui me condamne pour toujours au désespoir.

— Cet horrible évènement ! répéta Roque stupéfait.

— Ah ! Roque, quelle triste soirée ! Mes pressentimens n’étaient pas déraisonnables.