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gómez arias.

dans ce palais lorsque le bonheur y règne. Ah ! grand Dieu ! l’idée seule des fêtes qui vont avoir lieu ici nous fait perdre la tête.

— Je vous félicite sincèrement de ce bonheur, quoique je ne puisse le partager, reprit Theodora.

— Oh ! madame, s’écria Lisarda, il faut que vous vous réjouissiez comme les autres ; et pourrait-il en être autrement, lors de l’arrivée prochaine de notre excellent maître, Don Alonzo de Aguilar ?

— Ce sera en effet un soulagement pour mon triste cœur, que de revoir mon brave et généreux libérateur, et de pouvoir lui exprimer ma vive reconnaissance.

— Son arrivée, reprit Lisarda avec une volubilité extraordinaire, sera le signal d’une multitude de fêtes ; car, grâces à Dieu et au puissant San-Iago, les Maures viennent d’être si bien traités, que