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gómez arias.

parmi les fidèles qui accepteraient avec orgueil les offres que tu sembles dédaigner : mais ne te joue pas de mes bonnes dispositions ; car, quoique Cañeri soit regardé avec mépris par les tiens, quoiqu’il ne soit souverain que de montagnes sauvages ou de villages déserts, il a cependant encore assez de pouvoir pour se faire obéir, et pour punir ceux qui osent contrarier ses désirs. Souviens-toi donc que tu es mon esclave, et ne refuse pas à ton amant ce qu’il peut aisément obtenir comme maître.

— Je sais que je suis votre esclave, répondit Theodora toute tremblante, et je n’ai l’intention ni de mépriser votre générosité, ni de nier votre pouvoir ; mais c’est parceque je les reconnais, que je vous demande de me condamner aux travaux les plus pénibles ; je ferai tout ; prenez même ma