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gomez arias.

CHAPITRE VIII.

O gran contrasto in giovenil pensiero,
Desir di laude ed impeto d’amore ;
Ne chi pire vaglia amor si irova il vero,
Che resta or questo, or questo superiore.

Arioste.

D’abord un vague soupçon, une crainte confuse,
puis une conviction soudaine de la
fatale vérité, comme un pressentiment
traversa son esprit
Le Tasse.

Les teintes rosées de l’aurore coloraient la terre, et les sombres vapeurs de la nuit s’effaçaient graduellement à l’approche du soleil, lorsque Don Manuel de Monteblanco, qui était déjà éveillé, reçut la nouvelle qu’une troupe de cavaliers approchait de sa maison.