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PAROISSE DE CHARLESBOURG

On ne connaissait pas non plus encore d’autre manière de vitrer les châssis qu’avec des petites vitres d’environ huit pouces carrés. Cependant il y avait progrès dans le plan, et on regardait dans le temps comme choses un peu extraordinaires les deux clochers avec leurs flèches couvertes en fer-blanc, le portail avec son grand châssis vénitien, ses trois portes, ses deux statues et sa corniche surmontée d’une urne en pierre de taille… C’était en effet une transition entre les anciennes églises, avec leur petit clocher normand à cheval sur le faite de la couverture et leur extérieur sans ornements, et les magnifiques églises qu’on bâtit aujourd’hui à la campagne

Le 13 juillet 1831, la paroisse de Charlesbourg fut témoin d’une cérémonie bien touchante, et à laquelle M. Bedard voulut donner toute la solennité possible. Ce fut la translation des restes mortels des anciens curés de la paroisse, de la vieille église dans la nouvelle, à laquelle présida Mgr Panet. Il y eut grand concours de prêtres et de peuple. Les ossements de MM. LeBoullenger, Morisseaux, Derome et de Boucherville et de M. Alexis Leclerc avaient été exposés et