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PAROISSE DE CHARLESBOURG

avec un juste sentiment d’orgueil, que les cultivateurs ne devaient pas se faire les serviteurs des Messieurs de la ville. Aussi, lorsqu’il vendait sur le marché un voyage de foin, il allait le mener à la demeure du bourgeois qui l’avait acheté ; mais il exigeait alors que ce bourgeois fit décharger lui-même le voyage et placer ce foin au fenil par ses propres serviteurs.

Dans le cours de l’année 1813 M. de Boucherville présenta à Mgr Plessis une requête, signée des congréganistes, exposant que ces congréganistes ne savaient pas si la congrégation, existant dans la paroisse, avait été canoniquement érigée et ils suppliaient l’évêque de vouloir bien donner à la dite congrégation un titre d’érection canonique, lui accordant tous les privilèges et indulgences propres à cette confrérie.

Mgr Plessis érigea, en conséquence la Congrégation dans la paroisse de Charlesbourg « pour être à toujours gouvernée par le curé ou prêtre desservant ou vicaire de la dite paroisse, avec tels officiers qu’il s’associera conformément aux règles qui seront établies, attribuant dès maintenant et accordant à perpétuité aux membres de la dite Congrégation