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PAROISSE DE CHARLESBOURG

interrompu par la guerre, suivant le marché passé par les marguilliers lors du commencement de l’entreprise. »

M. Morisseaux a laissé à l’archevêché de Québec un inventaire des biens de la fabrique de Charlesbourg, commencé le 15 octobre 1760 et terminé le 22 juillet 1767, dans lequel on trouve les deux notes suivantes :

1re  « Tous les ans, un dimanche libre, en octobre ou novembre, on chante une grande messe solennelle en action de grâce pour la dissipation d’une maladie épidémique qui désolait cette paroisse ; on y fait une offrande à St Charles après avoir baisé l’instrument de paix qui le représente, lequel est très-vieux. Cette dévotion ou promesse annuelle n’a point d’autre titre pour se soutenir et perpétuer qu’une longue suite d’années qu’elle se pratique. En effet, par le vieux livre et premier livre de compte de la dite paroisse il paraît que l’institut a commencé, en 1693, sous le nom de vœu de St. Charles, curé alors Alexandre Doucet. En conséquence de cette longueur de temps Monseigneur de Pontbriand a permis de bouche la continuation de cet