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xiv
DÉDICACE

son paquet et le confrontant avec celui d’un autre. Puis, suivant nos bons parents, nous allions tous ensemble saluer le vieil oncle et la vieille tante qui nous faisaient avec bonté les souhaits ordinaires. Heureux commencements d’une journée de bonheur ; mais ce n’était pas encore le plus beau. Pendant ce temps le fidèle engagé, qui avait sa part aux souhaits, préparait la voiture qui devait nous conduire chez le grand père maternel, le capitaine Jacques Jobin. Tout le monde était bientôt prêt, car, dès la veille, les habillements de voyage, avaient été disposés pour tous ceux qui n’avaient pas fait leur première communion.

« De grand matin aussi chez le grand père Jobin tout était préparé pour recevoir les parents ; déjà même quelque fois l’oncle Charles Jobin et la tante Thérèse, avec les cousins et les cousines,