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sorte les choses par son Esprit qu’on en verrait quelques résultats en humiliation et en bénédiction commune.

« Les malentendus seraient éclaircis, et le mal jugé, tandis que la sainteté et la communion fraternelle seraient préservées pour sa gloire et la consolation de nos cœurs.

« Nous sommes encore plus poussés à faire cette démarche :

« 1°. Pour certains actes publiés à Tottenham, savoir, la publi cation du mémoire et de la réception de Béthesda, et

« 2°. une scission qui a eu lieu parmi les frères d’Orchard-Street, par des motifs qui se rattachent à cette publication. Nous prions que la réponse soit envoyée (pour nous) à l’adresse de M. N. à Angel Terrace St-Peters-Street, Islington, London.

« Pour la congrégation de Béthesda, etc., aux soins de M. G. Muller, J.-H. Hale et C.Brown. »

Cette lettre fut signée par 14 frères et des copies par plusieurs autres.

Voici la réponse de M. Muller :

Bristol 18 juillet 1849.
En réponse à une communication adressée aux soins de MM. Hale, Brown, et moi, demandant une assemblée de frères, pour examiner certaines accusations faites contre Béthesda, je dois dire en mon nom et au nom de mes compagnons d’œuvre, que nous sommes prêts à donner toutes les explications nécessaires sur la marche qui a été adoptée à Béthesda, à tous les saints qui en demandent et qui ne se sont pas engagés comme partisans de MM. Darby et Wigram ; mais que nous ne nous sentons pas autorisés à consentir à nous réunir avec ceux qui nous ont d’abord jugés et condamnés et qui maintenant font profession de désirer une enquête. Nous croyons devoir dire franchement que lors même que de tels frères se déclareraient satisfaits de nous, nous ne pourrions pas, sans hypocrisie, leur tendre une main fraternelle. S’ils sont d’accord avec la marche suivie par M. Wigram et autres, alors il ne peut y avoir aucune communion entre nous et eux. S’ils désapprouvent cette marche, nous trouvons qu’ils sont d’abord tenus de juger ceux qui ont été manifestement coupables d’une marche