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— J’aurais dû être ici un jour plus tôt, seulement nous ne recevons pas de dépêches le dimanche.

— Vous dînerez avec moi ce soir ?

— Non, je compte prendre le train-poste.

— Quel homme pressé ! Vous ne pouvez guère prendre possession avant l’enterrement.

— Me prenez-vous pour un oiseau de proie ?

— Ôtez votre paletot, Will, et ne me regardez pas de cet air furieux. Je sais fort bien que vous n’êtes pas avide. Dites-moi ce que vous comptez faire et si je puis vous aider.

— Je n’en sais rien encore. Je vais voir ce qu’elle devient. Elle est peut-être toute seule.

— Je le crois.

Il n’y a pas été ?

— Qui ? le capitaine Aylmer ? il n’est jamais pressé. J’ai eu une lettre de lui ce matin, il me charge d’envoyer à miss Amadroz les intérêts du legs de sa tante : deux mille francs.

— Deux mille francs ! et vous êtes sûr qu’il n’y a pas été lui-même ?

— Il ne connaissait pas le vieux squire, il n’y a donc pas de raison pour qu’il assiste aux funérailles.

— Aucune raison au monde, si ce n’est que c’est un homme à se trouver où on n’a pas besoin de lui. Que le diable l’emporte !

— Ainsi-soit-il. Mais je ne pense pas que vous le