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LA MASTURBOMANIE

Mais la plus charmante immortelle
À mon nombreux troupeau manquait ;
En cherchant j’aperçois ma belle,
Et c’était Mars qui la foutait !!!

Holà ! vaillant dieu de la guerre !
Halte… je suis masturbateur,
Imite le dieu du tonnerre,
Livre tout con à mon ardeur ;
Mars déconne et monte la garde
Tout près du cul de sa catin,
Afin que si Vulcain regarde,
Je foute en dépit de Vulcain.

De Cypris, encor trémoussante,
J’enfourche les appas charmants :
Et dans sa main blanche et constante
Elle tient mes couillons flottants ;
De cent amours, dont elle est mère,
Quelques-uns chatouillent son con :
Quand un petit bougre, au derrière,
Me fait glisser le postillon.

En vrai Gascon je laisse faire,
Foutre le fils tant qu’il voudra,
Puisqu’à l’instant je fous sa mère,
Nargue au plaisant qui s’en rira.
Près de Vénus, je vois trois garces
Qui viennent branler ses beaux seins,
Et je reconnais les trois Grâces
À leurs belles chutes de reins !!!