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LA MASTURBOMANIE

À l’instant sous mes mains ardentes,
Mottes, culs, tétons bondissants
De tes odalisques charmantes
Préviennent mes empressements.

Tout accourt, tout se précipite
Sur mon priape rubicond ;
L’une dans son cul m’offre un gîte,
L’autre l’engaine dans son con ;
Le foutre de leurs yeux lubriques,
Comme de l’antre du plaisir,
Brisant ses liens despotiques,
Sur moi semble prêt à jaillir.

Quand ces dévorantes matrices
Brûlent enfin de décharger,
C’en est assez pour mes délices,
Je pars, il est temps de changer ;
Dans le vagin d’une duchesse
S’en vont forniquer mes cinq doigts ;
Cul de reine, con de princesse,
Je fous tout aux palais des rois.

Mais je n’y bande qu’avec peine,
Mon vit n’aime pas les grandeurs.
Vit de mulet vaut con de reine,
Je vais chez les cons laboureurs ;
Là je fous la brune ou la blonde,
J’encule ou je branle à mon choix,
Et de mon foutre ardent j’inonde
Ces culs dodus, ces cons étroits.