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TROIS PETITS POÈMES

La vulve que son germe humecte et baigne encor.
Même Nouvelengin, sa langue téméraire
Dans le trou vaginal s’enfonce tout entière,
Et frottant avec force en fait jaillir bientôt
Un foutre purulent qu’elle hume aussitôt.
O mortel ignorant ! Gamahucheur novice !
Que n’as-tu donc sucré les bords de la matrice !
Le goût de la semence eût été moins mauvais,
Et n’eût point tant alors révolté ton palais.
Recommence… que dis-je ?… arrête !… c’est aux pines
A baiser, à presser d’urineuses babines.
La langue des cochons, seule, ose les lécher.
Que la tienne à jamais cesse donc d’y toucher !
Oui, laisse à la salope accouplée à Jeanfesse
L’honneur de s’enivrer d’une liqueur épaisse.
Regarde : Ce Jeanfesse est debout. La putain
Lui serre les genoux et lui suce l’engin.
Il décharge, et son sperme à gros bouillons ruisselle
Dans l’aspirant gosier de la vile donzelle.

A l’ombre d’un fouteau[1], Mincengin moins cochon
Suce les deux tétins de la jeune Blancon.

Ici, c’est Vitenmain qui fout à Donnedousse
En lui pressant la verge une solide dousse.
Là, trois autres putains d’un poignet vigoureux
Branlent diversement trois pénis chaleureux.
L’une, ainsi que l’on roule un moelleux sucre d’orge,
Roule dans ses deux mains un vit qui se rengorge

  1. Arbre semblable au hêtre.