Page:Traité de Porphyre, touchant l'abstinence de la chair des animaux.djvu/314

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vre[1]. Quiconque a étudié la matiére des viſions, ſçait que l’on doit s’abſtenir de toute ſorte d’oiſeaux, ſi l’on veut être délivré du joug des choſes terreſtres, & trouver une place parmi les Dieux du ciel. Mais la méchanceté, comme nous l’avons déjà remarqué pluſieurs fois, eſt ingénieuſe à faire ſon apologie, ſurtout lorſqu’elle n’a affaire qu’à des ignorants : c’eſt pourquoi ceux qui ne ſont que médiocrement vicieux, regardent comme de vains diſcours, ce que nous avons dit contre l’uſage de la viande. Ils

  1. Thomas Gale dans ſa note ſur le chap. II de la ſec. 4. des myſtéres d’Iamblique, donne un autre ſens à cette phraſe par ce qu’au lieu de στελέχους il lit τολέχους ; & il fait dire à Porphyre que ceux qui étoient initiés aux myſtéres d’Eleuſine, avoient autant de répugnance à toucher une femme en couche qu’un cadavre : mais cette leçon ne paroît pas ſe concilier ſi bien avec ce qui précede, que celle que nous avons ſuivie.