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touchant l’Abſtinence, Liv. IV.

ceux qui avoient quelque rapport de reſſemblance avec ceux que l’on reſpectoit en Égypte, ni ceux qui n’avoient qu’un œil, ni ceux qui avoient du rapport avec l’homme. On avoit fait pluſieurs obſervations, qui appartenoient à l’art de ceux qui étoient prépoſés à marquer les veaux deſtinés aux ſacrifices, ce qui a donné occaſion à divers livres. Les oiſeaux étoient un des principaux objets de leur attention. Ils ne vouloient pas que l’on mangeât des tourterelles. Ils prétendoient qu’il arrivoit ſouvent que l’épervier après avoir pris une tourterelle, s’accouploit avec elle & lui rendoit la liberté comme le prix de ſa complaiſance ; & afin de ne point s’expoſer à manger de celles-là, ils n’en prenoient aucune. C’étoit là leur diſcipline générale. Il y avoit des uſages différens, ſuivant la différence des prêtres & des Dieux, lorſqu’ils ſe purifioient.