Page:Traité de Porphyre, touchant l'abstinence de la chair des animaux.djvu/162

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

les maux : il ne faut avoir recours pour lors qu’aux expiations. Que perſonne, diſent-ils, n’aille ni à la Ville, ni dans ſa propre maiſon, avant qu’il ait purifié ſes habits & ſon corps dans la rivière ou dans la fontaine. Ils ont ordonné à ceux à qui ils ont permis de ſacrifier, de s’abſtenir de ce qui avoit été ſacrifié, de ſe préparer en ſe ſanctifiant par des jeûnes, & ſur tout par l’abſtinence des Animaux, ce pieux régime étant comme la ſauve-garde de l’innocence, & comme le ſymbole ou le ſceau Divin, qui empêche les mauvais effets des génies que l’on veut appaiſer. Car on n’a rien à craindre d’eux, lorſqu’on n’eſt pas dans les mêmes diſpoſitions, & lorſque le corps & l’eſprit purifiés, ont la piété pour bouclier.

XLV. Il n’eſt pas juſqu’aux Enchanteurs, qui n’aient eu re-