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2. Version seconde
- « Socrates apud Xenophontem abstinendum esse in totum ab ista osculandi consuetudine censet : quia nihil, inquit ad amorem incendendum acrius est osculo. »
- (HEEREBORD, Exercit. Ethic. XLIX, p. 173.)
- Socrate, ou plutôt Xénophon qui, soit niaiserie, soit malice, lui a prêté aucunes fois ses propres opinions, conseille de fuir l’usage du baiser, à cause de l’amour qui s’en engendre.
- Et le roi Archelaos, à qui l’on rapporta cette bourde : « Autant vaudrait, dit-il, ne boire plus, parce qu’il enivre. »
En cas que la première version de mes débuts auprès de Nane n’ait point satisfait tous les esprits, il convient d’en donner une seconde : ainsi les délicats pourront choisir la forme de vérité qui leur agréera davantage.
Mais, s’il se rencontre quelque partie commune à ces deux récits, il faudra prendre garde que les gestes relatifs à l’amour sont peu nombreux, et que l’on n’en peut faire aucun sans qu’il ressemble à d’autres qu’on a