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8. Si tu as un ennemi et que tu sais en profiler pour t’exercer sur lui à aimer tes ennemis, ce que tu considères comme mal deviendra pour toi un grand bien.

9. La maladie, la perte d’un membre, la déception cruelle, la perle des biens ou des amis semblent d’abord des pertes irréparables. Mais les années donnent à ces perles une grande force curative. EMERSON.

10. A l’époque pénible des maladies, des pertes et de malheurs, la prière est plus nécessaire qu’à tout autre moment, —non pas la prière de nous épargner, mais de reconnaître notre dépendance de la volonté suprême. « Que Ta volonté soit faite et non la mienne, et non comme je le veux, mais comme Tu le veux. Ma mission est d’accomplir Ta volonté dans les conditions où tu m’as placé. » Dans les moments difficiles, il est on ne peut plus nécessaire de nous rappeler que si nous souffrons, cette souffrance nous est justement donnée afin que nous puissions montrer que nous voulons accomplir Sa volonté et non la nôtre.

VII — Les souffrances ne peuvent entraver l’accomplissement de la volonté de Dieu.

1. L’homme n’est jamais plus près de Dieu que lorsqu’il est dans le malheur. Profitez-en pour ne pas perdre l’occasion