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9. En vivant au milieu des hommes, n’oublie pas ce que tu as appris dans la solitude. Et réfléchis dans la solitude sur ce que tes relations avec les autres t’ont appris.

10. Nous pouvons arriver à la sagesse par trois chemins : d’abord, par la voie de l’expérience, et ce chemin-là est le plus difficile ; ensuite, par la voie de l’imitation, et ce chemin-là est le plus facile ; enfin, par la voie de la réflexion, et ce chemin-là est le plus noble. CONFUCIUS.

II. — La vie de l’homme est déterminée par ses pensées.

1. Le sort de l’homme est tel et tel uniquement d’après la façon dont il comprend sa vie.

2. Tous les grands changements dans la vie d’un homme, de même que dans la vie de l’humanité entière, commencent et s’accomplissent dans la pensée. Pour qu’une modification puisse s’effectuer dans les sensations et les actes, un changement dans les pensées doit s’effectuer d’abord.

3. Tout ce qui est bon et nécessaire aux hommes ne s’acquiert pas d’un coup, mais toujours au moyen d’un travail long et continu. C’est ainsi que l’on apprend les métiers, qu’on acquiert des connaissances, et c’est ainsi que l’on apprend la chose plus difficile au monde : savoir vivre d’une vie juste.