Page:Tolstoï - Zola, Dumas, Maupassant.djvu/98

Cette page a été validée par deux contributeurs.

appelé à donner un conseil unique, celui que je jugerais le plus utile aux hommes de notre siècle, je ne leur dirais qu’une chose : au nom de Dieu, arrêtez-vous pour un instant, cessez de travailler, regardez autour de vous, pensez à ce que vous êtes, à ce que vous devriez être, pensez à l’idéal.

M. Zola dit que les peuples ne doivent pas regarder en haut, ni croire à une puissance supérieure, ni s’exalter dans l’idéal. Probablement M. Zola sous-entend sous le mot idéal ou bien le surnaturel, c’est-à-dire le fatras théologique de la Trinité, de l’Église, du Pape, etc., ou bien l’inexpliqué, comme il le dit, les forces du vaste monde dans lequel nous baignons. Et dans ce cas les hommes feront bien de suivre le conseil de M. Zola. Mais c’est que l’idéal n’est ni le surnaturel, ni l’inexpliqué.