Page:Tolstoï - Zola, Dumas, Maupassant.djvu/268

Cette page a été validée par deux contributeurs.
250
APPENDICE

Nous sommes dans la situation d’un voyageur qu’a surpris une tourmente de neige. Il ne se dirige plus qu’au hasard et reconnaît enfin qu’il s’est égaré. Que doit-il faire alors, sinon s’arrêter et réfléchir pour retrouver sa route ? Celui qui lui conseillerait d’aller de l’avant serait semblable à ceux qui, nous sachant moralement égarés, nous crient : Marchez quand même !


ZOLA


— Tolstoï part de ce principe que l’homme est bon et que l’amour est en lui à l’état latent. C’est le principe de Rousseau, qui, comme Taine l’a démontré, a conduit à la Révolution et aux deux Empires.

Il dit que nous sommes égarés, et il pense qu’en nous arrêtant pour repartir