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ZOLA, DUMAS, MAUPASSANT

bouddhique, dans sa forme grossière et aussi le pessimisme mondain.

De la deuxième relation de l’homme avec le monde extérieur, découlent les doctrines morales qui ont pour but le bonheur des groupements sociaux. D’après ces doctrines, le bonheur individuel n’est admis que dans la mesure que permet le bonheur du groupe. Cette relation a eu son expression dans les doctrines morales de l’antiquité grecque et romaine et dans celles des Chinois et des Juifs qui sacrifiaient toujours l’individu à la société. Enfin la morale moderne, qui nous impose le sacrifice de l’individu pour le bonheur de la majorité s’y rattache également, ainsi que, d’ailleurs, la morale de la plupart des femmes, qui sacrifient leur bonheur à celui de leur famille et surtout à celui de leurs enfants.