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ZOLA, DUMAS, MAUPASSANT

femme trompée, perdue, résignée, faible, isolée, la charmante femme toujours seule, et, comme dans Bel-Ami, le même triomphe impassible de la nullité et de la banalité.

L’idée est la même, mais l’attitude morale de l’auteur à l’égard du sujet traité est déjà bien inférieure à ce qu’elle était, surtout dans le premier roman. L’appréciation intérieure de l’auteur du bien et du mal commence à s’embrouiller. Malgré ses désirs raisonnés, de demeurer impartial et objectif, il est évident que le vaurien Paul a toute sa sympathie. Aussi, l’histoire de l’amour de ce Paul, de ses tentatives de séduction et de sa réussite produit une fausse impression. Le lecteur ne sait pas où veut en venir l’auteur. Est-ce pour montrer la nullité et la lâcheté de Paul qui se détourne avec indifférence de la