Page:Tolstoï - Zola, Dumas, Maupassant.djvu/130

Cette page a été validée par deux contributeurs.
112
ZOLA, DUMAS, MAUPASSANT

Non seulement tout cela est vivant et bien décrit, mais on y sent encore un ton ému, pathétique, qui se communique au lecteur malgré lui. On sent que l’auteur aime cette femme, et qu’il l’aime non pas pour la beauté de ses formes, mais bien pour son âme, pour tout ce qu’il y a de bon en elle ; il la plaint, il souffre pour elle, et ce sentiment se communique involontairement au lecteur. Et la question : « Pourquoi cette belle créature a-t-elle été perdue ? Cela devait-il nécessairement arriver ? » se dresse d’elle-même dans l’âme du lecteur et le force à réfléchir à la signification, au sens de la vie humaine.

Malgré quelques fausses notes qu’on rencontre çà et là dans le roman, comme par exemple, la description détaillée de la peau d’une jeune fille, ou bien les détails cho-