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et de désespoir, tandis que les autres s’asseyent, fatigués de rester debout sur le bord, ou prennent le parti de s’en aller.

La vieille Matréna demande à sa fille si elle a bien fermé le poêle ; le gamin revêtu du veston de son père s’applique consciencieusement à jeter des pierres dans l’eau.

Mais voici qu’aboyant et se retournant avec étonnement derrière lui, accourt de la maison Trésorka, le chien de Fédor Philippitch. Son maître descend lui-même la colline, on l’entend crier, bientôt il apparaît derrière la haie d’églantiers.

— Que faites-vous donc ? crie-t-il en ôtant sa veste sans cesser de courir. Un homme se noie, et ils restent plantés là ! Donne-moi une corde.

Tous regardent avec une expression d’espoir et d’effroi Fédor Philippitch, pendant