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qu’il ne cherche rien. Il me dit qu’il y en a beaucoup comme lui, et que tout homme peut le devenir ; que moi, je peux le devenir, si je le veux, en observant les préceptes donnés par son Maître. Quoi, si tout cela était vrai ? Vrai ou non, il y a là une attraction à laquelle je ne puis résister. J’y vais ! »

Tout en répétant ces mots, Julius quitta le bosquet, et, décidé à ne jamais remettre le pied chez ses parents, partit dans la direction du village habité par les chrétiens.