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instinct de mère qui la poussait à aller trouver son fils et le prier de demander pardon à son père. Pour le dédommager de ce sacrifice, elle lui promettait de lui trouver la somme dont il avait besoin sans que son père le sût. Julius consentait, et alors elle retournait vers son mari pour implorer la grâce de son fils. D’abord il accablait la mère d’outrages, mais à la fin il consentait à pardonner à son fils, à la condition que ce dernier abandonnerait à jamais sa vie déréglée et qu’il épouserait la fille d’un certain riche marchand dont il se chargeait d’obtenir le consentement.

« Il recevra de l’argent de moi et la dot de sa femme, » ajoutait le père. « Qu’il recommence alors à mener une vie ordonnée. S’il promet de faire ma volonté en ceci, je lui pardonne. Pour le moment, je ne lui donnerai