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pandu le bruit que Julius était mort, et voici que son fils célébrait sa mort de cette façon joyeuse. À cette vue, Julius perdit toute retenue de sa passion, frappa son fils et le laissa pour mort. Il se retira dans la chambre qu’occupait sa femme pendant son vivant. Ici, il trouvait un document contenant l’Évangile, et il relisait ces mots : « Venez à moi, vous qui êtes travaillés et chargés, et je vous soulagerai. »

« Oui, » se disait Julius, « il m’appelle depuis longtemps et je ne l’ai pas entendu. J’ai été désobéissant et méchant. Le fardeau que je porte est lourd, mon joug est difficile. »

Pendant longtemps Julius resta assis avec le manuscrit étendu sur ses genoux, en méditant son passé et se rappelant ce que Pamphilius lui avait dit à plusieurs reprises.

Enfin il se leva et chercha son fils. Il le