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nir de leurs enfants ! Pour vous convaincre de la vérité de ce que je vous dis, envoyez votre fils et le mien chercher une rue, transmettre un ordre, ou faire une commission importante, et vous verrez celui des deux qui se tirera d’affaire le mieux. Ou proposez de les confier à un professeur, et vous verrez celui des deux qui sera accueilli avec le plus d’empressement. Non, une répétez jamais ces paroles terribles, qu’une vie chrétienne n’est possible qu’à ceux qui n’ont pas d’enfants. Au contraire, on pourrait mieux dire que mener la vie païenne est excusable que pour les célibataires. Mais malheur à celui qui offense l’un de ces petits. »

Julius se taisait.

« Oui, » dit-il après un long silence, peut-être avez-vous raison ; mais leur éduca-