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plus qu’il ne nous est nécessaire pour la vie du jour au lendemain. Un homme poussé au désespoir par la faim est prêt à commettre un crime afin de se procurer de quoi manger ; qu’il vienne à nous, il trouvera ce qu’il cherche sans avoir recours au crime et à la violence, car notre principe est de partager notre dernière croûte, notre dernier haillon avec ceux qui souffrent de la faim et du froid. Il en résulte qu’une classe de criminels nous évite entièrement, tandis que les autres viennent à nous pour trouver le salut ; ils abandonnent leurs habitudes criminelles et peu à peu deviennent des ouvriers utiles, travaillant comme les autres pour la bien général de l’humanité.

« Une autre catégorie de crimes est celle qui comprend les offenses provoquées par l’abandon aux passions, par exemple, à la vengeance,