Page:Tolstoï - Marchez pendant que vous avez la lumière, trad. Smith, 1891.djvu/118

Cette page a été validée par deux contributeurs.

lorsque je serai convaincu qu’il est de mon devoir de le faire. »

« Ce sont là vos idées, à vous ; mais la mère pourrait penser autrement. Il ne peut lui être indifférent d’avoir un gendre qui soit bon et travailleur, ou un gendre qui soit le contraire. Elle désirera naturellement vous avoir pour si proche parent. »

« Pas le moins du monde. Cela lui est absolument égal ; car elle sait que tous nos frères sont aussi désireux que moi de l’aider et de lui être utiles, comme nous le sommes pour tous nos frères et nos sœurs, et que je continuerai de faire tout ce que je peux pour elle, que je sois son gendre ou non. En un mot, s’il arrive que je me marie avec sa fille, je regarderai cette consommation avec la même joie que j’envisagerai son mariage avec un autre. »