Page:Tolstoï - Le Prince Nekhlioudov.djvu/246

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Schustach, Mirtsov. Tous félicitaient Nekhlioudov en riant. On m’appela et je vis qu’on était très gai.

— Félicite le barine, me dit-on.

— De quoi ?

— Comment ! Ont-ils dit. Et ils ont parlé de consécration, d’instruction, je ne me rappelle pas au juste.

— J’ai l’honneur, dis-je, de vous féliciter.

Il était très rouge et ne faisait que sourire. Qu’on a ri ! qu’on a ri !

Bon. Après le souper, on vient à la salle de billard. Ils sont tous gais. Lui s’approche du billard, s’accoude et dit.

— Vous, ça vous amuse. Moi, ça m’attriste. Pourquoi l’ai-je fait ? Je ne te le pardonnerai pas, prince, ni ne me le pardonnerai de ma vie.

Et voilà qu’il se met à pleurer. Certes, il