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forcés les neuf dixièmes du genre humain. Et tout ça parce qu’on les a humiliées, parce qu’on les a privées de droits égaux à ceux des hommes. Elles se vengent sur notre volupté, elles nous attrapent dans leurs filets.

Oui, tout est là. Les femmes ont fait d’elles-mêmes une telle arme pour agir sur les sens, qu’un jeune homme, même un vieillard, ne peuvent demeurer tranquilles en leur présence. Observez une fête populaire, ou nos soirées, nos bals ; la femme y connaît bien son influence. Vous le verrez à ses sourires triomphants.

Aussitôt qu’un jeune homme s’avance vers la femme, tout de suite il tombe sous l’influence de cet opium et perd la tête. Depuis longtemps déjà je me sentais mal à l’aise quand je voyais une femme trop bien parée ; soit une femme du peuple avec son fichu rouge et son jupon festonné, soit une femme de notre monde avec sa robe de bal. Mais à présent, cela me terrifie tout simplement. J’y vois le péril des hommes, quelque