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filles mal élevées, celles que nous appelons des « demoiselles », mais qu’il est une autre éducation, sérieuse celle-là, dans les collèges, avec des langues mortes, dans les instituts d’accouchement, dans les cours de médecine et autres : c’est faux !

Toutes espèces d’éducations féminines n’ont pour but que d’attirer les hommes.

Les unes attirent par la musique ou les cheveux bouclés, les autres par la science ou par la vertu civique. Le but est le même et ne peut être autre (puisque l’autre n’existe pas)! séduire l’homme pour le posséder. Imaginez-vous des cours pour les femmes et la science féminine sans les hommes, c’est-à-dire les femmes savantes et les hommes ne le sachant pas ? Mais non ! aucune éducation, aucune instruction ne pourra changer la femme, tant que son plus haut idéal sera le mariage et non la virginité, l’affranchissement de la sensualité. Jusque-là, elle restera serve. Il suffit d’imaginer, en oubliant l’universalité du cas, les conditions où sont élevés nos demoiselles, pour ne pas