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passent les mêmes péripéties, mais que tous, comme moi, s’imaginent que c’est un malheur, un malheur exclusivement réservé à eux seuls, et ils cachent soigneusement ce malheur honteux, non pas seulement aux autres, mais à eux-mêmes, comme une mauvaise maladie.

C’est ce qui m’arriva. Commencé dès les premiers jours, cela se perpétua et augmenta, avec des caractères d’acharnement toujours plus marqués. Au fond de mon âme, dès les premières semaines, je sentis que j’étais attrapé, que j’avais ce que je n’attendais pas et que le mariage n’est pas un bonheur, mais une épreuve pénible. Comme tout le monde, je me refusai à l’avouer (je ne l’aurais pas avoué même maintenant, n’eût été le dénouement)… Je m’étonne maintenant comment je ne voyais pas ma situation vraie. C’était cependant facile à percevoir devant ces querelles commencées pour des motifs si futiles, qu’après on ne pouvait se les rappeler.

Comme il arrive souvent chez la jeunesse